

Voici l’intitulé alléchant des deux soirées de formation organisées par Boehringer Ingelheim et Formavet à l’intention des vétérinaires praticiens fin du mois d’octobre dernier.
Une approche transversale des troubles respiratoires
Marche-en-Famenne le 22 octobre puis Gosselies le 24 ont vu se succéder plusieurs dizaines de praticiens ruraux. L’objectif de ces deux rencontres : faire un point d’actualité sur les principaux agents pathogènes responsables de pathologies respiratoires chez nos bovins et mettre en lumière quels en sont les principaux facteurs d’impact. C’est donc dans une dynamique transversale et multidisciplinaire que s’est orientée la formation. Oscillations garanties entre santé, conduite de troupeau et ingénierie.
Université de Gand et Arsia réunies
Bart Pardon, vétérinaire clinicien auprès de la faculté vétérinaire de l’Université de Gand s’est attaché à détailler les données épidémiologiques issues du « baromètre grippe » présent depuis plusieurs années déjà dans le Nord du pays. Agrémentant sa présentation d’éléments d’actualité concernant les pathogènes viraux et bactériens impliqués dans les troubles respiratoires, il a également abordé les avantages et limites des méthodes de prélèvement, les analyses effectuées par le laboratoire et les pistes d’interprétation de leurs résultats.
François Claine a, quant à lui, envisagé un volet plus technique concernant les paramètres de maîtrise d’ambiance dans les bâtiments d’élevage bovin. Timing imparti faisant, seule la ventilation naturelle a été abordée. Orientation du bâti, vitesse d’air, humidité et température ont été ainsi passées au crible de manières théorique et ensuite illustrée au travers de l’utilisation d’un logiciel de conception 3D. Qu’il s’agisse des veaux comme des bovins adultes, le tribu à payer en cas de déficit d’aération dans un bâtiment peut être lourd et les conséquences se marquent sur le long terme.