Détail formation

HISTORIQUE AGENDA E-LEARNING
Quelle place pour le vétérinaire dans l'agriculture biologique ?
Réf : 12-017 - Année : mai 2012

Formateur : Docteur  Pascal LEGLISE
Diplôme principal : Docteur en Médecine Vétérinaire

Formateur : Docteur  Loïc GUIOUILLIER
Diplôme principal : Docteur en Médecine Vétérinaire

Formateur : Madame  Samya AWEIS
Diplôme principal : Ingénieur industriel en Agro-alimentaire

Formateur : Docteur  Daniel SAELENS
Diplôme principal : Docteur en Médecine Vétérinaire

Domaine :
Médecine de populations
Réglementations
Thème : Gestion d élevage
Certification
Espèce : Bovins Ovins - Caprins Porcs Denrées Alimentaires
Nature de la formation : Exposé théorique à connotation pratique
Type de contenu : Partage d'expérience sur les connaissances et techniques
Niveau de la formation : Qualification
Langue de la formation : Français
Durée : 5 heures
Fractionnement :
Nombre de PFCC potentiels :
Public cible : Vétérinaires praticiens des animaux de rente
Vétérinaires Inséminateurs
Vétérinaires Actifs dans le domaine des denrées alimentaires
Prérequis souhaités : aucun
Nombres d'apprenants : min. : 40 - max. : 150
Justifications: L'agriculture biologique représente actuellement 6.1 % de la Surface Agricole Utile (S.A.U.) de la Wallonie, avec un objectif à 10 % dans les années futures. Dans certaines communes du sud et de l'est, cette proportion dépasse les 20 %. Plus de 3% du cheptel bovin wallon est déjà en élevé en démarche bio et de nombreux éleveurs entament leur reconversion. Aux côtés des pionniers du bio, qui le pratiquent par conviction depuis de très nombreuses années, apparait une nouvelle génération de producteurs, qui saisissent cette opportunité. Ainsi, il est très probable que tous les vétérinaires seront amenés à avoir un ou plusieurs éleveurs bio dans leur clientèle.
Ces élevages, même si le cahier des charges bio prévoit une limitation de l'utilisation des médicaments, nécessitent aussi un accompagnement vétérinaire, ne fut-ce que pour l'épidémio-surveillance, mais également parce que la bonne santé du troupeau participe à la rentabilité de l'élevage et garantit la qualité des denrées alimentaires produites.
Pourtant, les vétérinaires ne se sentent pas toujours à l'aise dans la filière bio !
C'est peut-être parce que certaines reconversions se sont accompagnées de commentaires pas très flatteurs, du style " je vais faire du bio et je change de race. parce que les frais vétérinaires sont trop élevés " qui ont piqué au vif l'amour propre. et le portefeuille du vétérinaire. Mais c'est peut-être aussi par méconnaissance des réelles contraintes et procédures, qui fait dire à un confrère : " c'est mon client qui me dit ce que je peux faire ou pas dans sa ferme, et qui me dit ce que je dois écrire dans son registre, c'est malsain que les rôles semblent ainsi inversés. ". Et puis, c'est peut-être aussi parce que cette filière est encadrée par de nombreux conseillers et techniciens de tout bord, avec lesquels le vétérinaire du terrain n'a pas toujours un contact facileà
Toujours est-il que l'agriculture biologique fait partie de notre monde agricole et qu'elle représente une opportunité de prestations vétérinaires, certes partiellement différentes de la filière traditionnelle, qu'il est utile que chaque praticien puisse saisir.
L'objet de ce colloque est de présenter les exigences du cahier des charges de l'agriculture biologique et de permettre au praticien d'y trouver le cadre pour y pratiquer son art de guérir et accompagner l'éleveur pour la gestion de la santé et de la productivité de son troupeau.
Objectifs :
Résumé : 13 h : accueil et présentation du colloque (Ecoveto) : Quelles sont les interrogations des vétérinaires face à l'agriculture biologique ?
13 h 10 : Quelle est l'image de la filière bio dans la société de consommation ? Quelles sont les attentes des consommateurs ? Comment peut-il s'y retrouver dans les appellations bio, durable, raisonné et dans les différents labels ? Que représente la production bio dans l'ensemble de l'agro-alimentaire, quelles sont les évolutions attendues et comment se positionnent les grandes sociétés de distribution ? Autant de questions qu'abordera le Dr Pascal Léglise, directeur Qualité chez Carrefour Belgique, pour planter le décor des opportunités pour la profession vétérinaire.
13 h 30 : Le cahier des charges de l'agriculture biologique est harmonisé au niveau européen. En France, la filière est aussi bien organisée. Le Dr Loïc Guiouillier, praticien en Mayenne est aussi le représentant de la Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires (SNGTV) dans les réunions de la filière. Partant de son expérience personnelle et de sa fonction représentative, il décrira le cahier des charges européen de l'agriculture biologique, ainsi que sa mise en ouvre en France. Dans ce cadre, il exposera comment il exerce son job de vétérinaire praticien généraliste, d'abord pour soigner l'animal malade mais aussi pour accompagner l'éleveur à atteindre les objectifs qu'il s'est défini en rapport avec sa production biologique. L'agriculture bio est un laboratoire d'idées pour l'agriculture conventionnelle soucieuse de son impact sur l'environnement. et donc aussi pour la médecine vétérinaire qui l'accompagne !
15 h : pause café
15 h 30 : Qui dit cahier des charges dit aussi audit et certification. Samay Aweis est certification manager chez Quality Partner, un des organismes qui assure la certification des opérateurs actifs dans le mode de production biologique. Elle décrira comment se déroule un audit et quelles sont les bases de la certification bio, en regard des modalités régionales qui complètent le règlement européen. Illustrés par son expérience d'auditrice, elle présentera les points d'attention du cahier des charges bio qui ont un impact sur les prestations du vétérinaire dans les exploitations bio, avec un focus particulier sur les prescriptions documentaires (DAF, registres.) et sur les problèmes fréquemment rencontrés par les producteurs.
16 h 45 : Praticien généraliste et homéopathe, le Dr Daniel Saelens est à ses heures également éleveur bio et s'implique dans les débats sur l'encadrement de la filière bio en Wallonie. Faut-il nécessairement avoir recours aux médecines alternatives, non allopathiques ? Ne faut-il pas s'investir dans une nouvelle façon de pratiquer la médecine vétérinaire, préventive, managériale. et mieux la valoriser, y compris financièrement, pour répondre aux attentes spécifiques de ces producteurs ? Quels partenariats et complémentarités développer avec les autres acteurs qui encadrent la filière bio et particulièrement les reconversions ? En partageant son expérience, il tentera d'apporter les éléments de réponse à ces questions.
17 h 30 : table ronde avec les quatre intervenants pour répondre aux questions des praticiens,
18 h 00 : clôture des débats et verre de l'amitié.
Moyens pédagogiques utilisés :  présentations power-point, discussions
Notes téléchargeables : 
Lien vers site(s) : 
Evaluation(s) : 
Les notes de formation sont téléchargeables au format PDF.
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